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CLAIR PARIS a été créé en octobre 1990 pour représenter les collectivités locales japonaises en France.

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Bonnes pratiques des collectivités locales japonaises

Département de Kôchi

Opération de communication sur la culture manga

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='kochi, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Éducation / Culture

Kôchi-ken, Bunkaseikatsu-bu, Manga contents-ka
(Section de culture manga, Division
 de la vie culturelle, Département de
 Kôchi)

icon-internetSite Internet (anglais)

 

 

Présentation

Organisation de Manga Kôshien, un concours de manga ouvert à tous les lycées du Japon

Objectif :
Un grand nombre de dessinateurs de manga renommés sont originaires du département de Kôchi. Cela vaut au département d'être surnommé depuis plus de 30 ans « Tosa, royaume du manga » (Tosa est le nom de l'ancienne province correspondant à l'actuel département de Kôchi).
Depuis 1988 (63e année de l'ère Shôwa), discernant la richesse culturelle de cet art populaire, le département de Kôchi organise un « festival du manga ». Il organise également depuis 1992 (4e année de l'ère Heisei) un grand concours ouvert à tous les lycées du pays, appelé Manga Kôshien.

Modalités du concours :
Chaque lycée participant forme une équipe composée de 3 à 5 élèves.
Mi-avril : chaque lycée participant soumet un dessin unique sur un thème défini pour la présélection. Chaque année, 300 à 350 lycées participent à cette présélection.
Fin juin : un jury retient 30 dessins parmi ceux qui ont été soumis pour la présélection.
Fin août : le concours se déroule sur deux jours. Il comprend une première compétition, une compétition de repêchage, et une finale. Le jury qui se compose de dessinateurs de manga professionnels désigne finalement la meilleure équipe japonaise de manga.

L'intérêt de ce concours :
Les lycéens japonais passionnés de dessin ont peu d'opportunités d'exposer leurs talents, et rêvent de participer au Manga Kôshien. Ce concours qui se déroule dans le département de Kôchi en est venu à acquérir une renommée nationale et a commémoré en 2011 (23e année de l'ère Heisei) sa 20e édition.
De nombreux élèves des établissements locaux prêtent main-forte à son organisation. Des entreprises de tous secteurs et divers organismes y apportent également leur soutien, faisant de cet événement un bel exemple de coopération entre le public et le privé.
Grâce à Manga Kôshien, le département espère contribuer à la promotion de cet art du dessin tout perpétuant sa renommée en tant « Tosa, royaume du manga ».

Département de Saitama


Système de gestion des secours matériels

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='saitama, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Prévention et gestion des risques

Saitama-ken, Kikikanribosai-bu,
shobobosai-ka
Section de prévention des sinistres et des catastrophes naturelles, Division de gestion des risques,
Département de Saitama

icon-internetSite Internet (anglais)

 Présentation

Mise en place d'un système de gestion des secours matériels

Lors du séisme de Chûetsu (23 octobre 2004, département de Niigata), des secours matériels ont été expédiés en grande quantité et en bloc dans un certain nombre de sites donnés. Sur place, la répartition de ces secours a demandé beaucoup de temps, et en conséquence, beaucoup de biens n'ont pu être distribués aux centres de refuge. Tirant les leçons de ces regrettables défaillances, le département a mis en place un « système de gestion des secours matériels » destiné à assurer efficacement la répartition et l'expédition des secours par les autres collectivités territoriales en cas de catastrophe de grande ampleur.

Caractéristiques du système:

1. Formation d'équipes opérationnelles logistiques

1.1 Formation d'équipes opérationnelles logistiques au sein du quartier général de gestion de catastrophe avec des attributions précises, en particulier une section des biens matériels non périssables, une section des vivres, et une section des expéditions.

1.2 Les équipes opérationnelles centralisent les informations concernant les besoins matériels spécifiques de chacune des collectivités sinistrées.

1.3 Les secours sont repartis en fonction des besoins définis grâce aux informations collectées, puis expédiés des entrepôts vers les centres de refuge en partenariat avec des sociétés d'entreposage et de transport.

1.4 Le détail des secours expédiés et le nom des centres bénéficiaires sont communiqués via les médias et un site Internet dédié.


2. Coopération avec des sociétés privées du secteur logistique
Un accord de partenariat a été signé avec la fédération des entrepôts et celle des transports, permettant de bénéficier du savoir-faire du secteur logistique, de connaître le nombre de véhicules et la main d'œuvre dont dispose chaque entreprise.
L'espace disponible dans les entrepôts est mis à profit pour gérer efficacement l'approvisionnement et l'entreposage des secours matériels, puis procéder à leur répartition.

Département de Saga


Une première nationale ! Empêcher la déliquescence de l'accès aux soins en œuvrant à une meilleure visibilité des interventions de secours d'urgence.

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='saga, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Santé, bien-être social, 
 dénatalité

Saga-ken, Kenkofukushi-honbu, Imu-ka
(Section des soins médicaux,
 Division de la santé et du bien-être
 sociale du département de Saga)

icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

Renseignements sur les organismes de soins du département de Saga – Système d'information relatif aux services de secours d'urgence.
 (Dénomination : «  99 Saga Net »)

Pour voir le vidéo de "99 Saga Net" sur YouTube, cliquez ici !


Utilisation de tablettes informatiques

Au fil des années, la durée qui s'écoule entre un appel au numéro d'urgence 119 [équivalent au Japon du numéro du SAMU ou des pompiers] et le transport vers les hôpitaux s'allonge. Cet état de fait est dû en partie à « une insuffisance des effectifs de médecins urgentistes » ainsi qu'aux « appels abusifs » pour des cas ne requérant pas de soins immédiats. Le manque de coordination entre les établissements de soins et les brigades de secours d'urgence s'avère également problématique.
Afin de remédier à cette situation, le département de Saga a mis en place à partir d'avril 2011 un dispositif visant à renforcer la coordination entre les différents intervenants : des connexions Internet ont été installées dans les locaux des brigades de secours urgence, et tous les véhicules de secours du département ont été équipés de tablettes informatiques. Les brigades de secours d'urgence et les établissements de soins sont ainsi en mesure de partager en temps réel toutes les informations utiles sur les interventions à opérer ou en cours.

 

Des interventions plus rapides et une meilleure orientation des patients.

Le dispositif mis en place permet non seulement de collecter des informations sur la nature des interventions à opérer, mais également de renseigner sur les brigades disponibles, sur les établissements de soins en situation de surcharge et ceux qui sont en mesure d'accueillir des patients en urgence.
Toutes les données recueillies sur les lieux d'intervention, sur les hôpitaux vers lesquels les patients ont été dirigés et les soins qu'ils y ont reçus sont conservées, puis nourrissent ultérieurement une réflexion commune entre les établissements de soins et les brigades de secours d'urgence afin de parfaire le système de secours existant.

 

Des résultats positifs

Le système mis en place a rendu possible un décloisonnement des informations entre les établissements de soins et les brigades de secours d'urgence qui dépendent au Japon de ministères différents, à savoir le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales pour les premiers, et du ministère des Affaires intérieures et des Communications (Agence nationale de gestion des incendies et des catastrophes naturelles) pour les seconds.
Ce système a également permis une meilleure répartition de la charge de travail entre les différents établissements de soins.
Par ailleurs, l'adoption d'un système de stockage des données en cloud a permis non seulement un considérable enrichissement des informations, mais aussi la réalisation d'une économie annuelle de 40 millions de yens (env. 400 000 €).

 

Département de Fukuoka


Programme Hy-Life - Vers une société à faible émission de carbone grâce au développement des technologies de l'hydrogène et à la diffusion de l'utilisation de l'énergie hydrogène.

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='fukuoka, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Environnement / Commerce et industrie / Emploi / Dynamisation de l'économie régionale Section de développement de nouvelles technologies et industries, Division de commerce et d'industrie du département de Fukuoka

icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

Vers une société à faible émission de carbone grâce au développement de piles à combustible à hydrogène pour usage domestique et pour véhicules. (Fukuoka New Deal n°3)

∙ Fort de ses expérimentations réussies dans le cadre de son projet de métamorphose en une « société à faible émission de carbone » le département de Fukuoka a aujourd'hui à cœur de partager avec les autres régions japonaises et les pays étrangers les acquis de ces expériences qui constituaient des premières mondiales.

∙ Pionnier en la matière, le Japon tient un rôle prépondérant dans la normalisation internationale relative aux technologies de l'hydrogène, et promeut dans le monde l'utilisation des piles à combustible à hydrogène (PAC) aussi bien pour les besoins domestiques en électricité (chauffage notamment) que pour la propulsion des véhicules à moteur électrique.

Organisation de valorisation de l'énergie hydrogène :

Assemblée Hy-Life (Fukuoka Strategy conference for Hydrogen Energy) (fondée en août 2004)

Président : Masakazu IWAKI, vice-président de Nippon Steel Corporation

Membres : 651 entreprises et organismes (au 1er mars 2012 : 507 entreprises, 109 universités, 35 centres de test et laboratoires de recherche)

Actions engagées et entités mises en place :

● Encouragement du développement des recherches sur l'énergie hydrogène : techniques de production, de transport et de stockage.

① Centre de recherche de pointe sur l'énergie hydrogène, bénéficiant d'un rayonnement international (HYDROGENIUS : Research Center for Hydrogen Industrial Use and Storage)

Laboratoire de recherche international sur les énergies à faible empreinte carbonique, comptant parmi les plus spécialisés au monde (I²CNER : International Institute for Carbon-Neutral Energy Research)   

Centre de recherche sur les piles à combustible de seconde génération, résultant d'un partenariat entre universités et industries, permettant une exploitation rapide des résultats des  recherches fondamentales pour des applications pratiques (NEXT-FC : Next-Generation Fuel Cell Research Center)

Groupes de recherche bénéficiant du soutien de l'Assemblée Hy-Life.

● Création de villes modèles, alimentées en énergie hydrogène :

  

① « Fukuoka Hydrogen Town » : une première mondiale. Dans deux villes du département, 150 piles à combustible à hydrogène ont été installées dans des habitations situées dans des zones résidentielles afin de couvrir les besoins en électricité.

  Dans le cadre du projet « axe routier hydrogène (Hydrogen Highway Project) », des stations d'approvisionnement en hydrogène ont été implantées à Fukuoka et à Kitakyûshû.

«Kitakyûshû Hydrogen Town » : un district de la ville a été transformé en zone modèle en termes d'utilisation de l'énergie hydrogène grâce à la mise en place de canalisations d'approvisionnement partant de stations d'hydrogène,  et des piles à combustible à hydrogène ont été installées dans des bâtiments d'habitation collectifs et des établissements publics.

Formation d'un vivier de spécialistes de l'hydrogène afin de stimuler l'innovation.

Programmes de formation à l'adresse de techniciens et de dirigeants d'entreprises dont l'activité est étroitement liée à l'utilisation de l'énergie hydrogène.

Favoriser le partage des informations sur les recherches les plus pointues conduites dans le monde sur l'énergie hydrogène

Forum international sur les technologies de l'hydrogène, permettant aux spécialistes du domaine de se rencontrer pour partager leurs toutes dernières découvertes.

② Salon professionnel dédié à l'énergie hydrogène et aux piles à combustible (le plus important salon de l'ouest du Japon consacré à ce domaine de recherche).

● Favoriser les applications pratiques des recherches sur l'hydrogène en encourageant l'utilisation de l'énergie hydrogène par les industries existantes et en créant de nouvelles industries.

Centre de test et de recherche sur l'énergie hydrogène (HyTrec : Hydrogen Energy and Research Center). Ce centre conduit des expérimentations sur des produits utilisant l'énergie hydrogène et réalise des études s'appuyant sur des expériences conduites à l'étranger.

②Centre de recherche sur l'énergie hydrogène de l'université de Kyûshû (International Research Center for Hydrogen Energy). Ce centre dispense des informations et des conseils sur les technologiques de l'hydrogène.

Département de Gifu


 Projet Gifu Smartphone  — une région qui rayonne sur le monde

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='gifu, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Commerce et industrie, emploi Section d'information, Division de l'industrie, du commerce et de
l'emploi du département de Gifu
icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

 

Projet Gifu Smartphone

Le contexte :

La commercialisation et la distribution des applications iPhone ne requièrent pas de grands moyens. Dans ce domaine, de très petites entreprises ou des entrepreneurs
indépendants, quelle que soit leur localisation, peuvent aisément avoir accès aux
marchés internationaux.
Le département de Gifu abrite Softopia Japan, un important pôle dédié aux nouvelles technologies de l'information, ainsi que l'Institut des arts médiatiques et des sciences (IAMAS : Institute of Advanced Media Arts and Sciences). S'étant très tôt engagé dans des recherches sur l'iPhone, ce dernier conçoit des applications mondialement
plébiscitées.
Dans sa volonté de valoriser ces atouts, le département a lancé en 2009 un projet baptisé « Gifu Smartphone ». Bénéficiant de la collaboration du personnel du IAMAS et du savoir-faire concentré à Softopia Japan, ce projet a pour objectifs
d'« apporter un soutien aux entrepreneurs » du secteur des nouvelles technologies et de « dynamiser la région » à travers le développement d'applications smartphone. Depuis 2011, des versions pour système d'exploitation Android sont également
à l'étude.

 

Les objectifs :

Le projet Gifu Smartphone a pour ambition de créer dans le département de Gifu un pôle d'excellence dans le domaine du développement d'applications smartphone.  Il vise à concentrer autour de Softopia Japan des entreprises en rapport avec les smartphones ainsi qu'à inciter les entreprises locales du secteur des technologies de l'information à développer de nouveaux axes d'activité en relation avec les smartphones.
Le projet bénéficie pour ce faire d'une subvention en faveur de la création d'emplois.

 

Les grandes lignes du projet :

1. Softopia Japan, organe central de la promotion du projet Gifu Smartphone

L'idée est de faire de Softopia Japan un pôle d'excellence en matière de nouvelles technologies, en offrant l'opportunité d'y apprendre et d'y exploiter les technologies les plus avancées.

1.1 — Offre de formation au développement d'applications de haut niveau (applications pour iPhone et pour Android)

1.2 Incitation à la coopération entre les entreprises du secteur

①Les « mobile café » : un espace de convivialité
Des réunions hebdomadaires appelées « mobile café » donnent l'occasion aux concepteurs d'applications de se rencontrer entre eux, mais aussi de frayer avec des fabricants ou des étudiants. Ces réunions favorisent les échanges d'informations entre personnes de profession et de champ de compétence variés, ainsi que la création de riches réseaux interpersonnels, ce qui profite considérablement à l'enrichissement des savoirs.
  
② Les « i.Labo »
Des réunions d'étude appelées « i.Labo », consacrées au design produit, sont régulièrement organisées pour favoriser les échanges entre des entreprises dotées de hautes compétences technologiques dans la fabrication de produits, des entreprises traditionnelles, et du personnel de l'Institut des arts médiatiques et des sciences (IAMAS).
Dans le cadre de ces réunions, un soutien est également apporté aux fabricants pour les encourager à produire et à commercialiser de nouveaux articles en rapport avec les smartphones.


2. Formation de développeurs d'applications smartphone

En offrant à des personnes à la recherche d'un emploi l'opportunité de perfectionner leurs compétences en matière de développement d'applications, le projet Gifu Smartphone forme du personnel répondant aux besoins des entreprises du secteur et incite celles-ci à s'implanter dans la région.

 

3. Conception et mise à disposition gratuite d'applications smartphone estampillées Gifu

À travers la formation de personnel sur le terrain, le projet vise à concevoir des applications smartphone estampillées « département de Gifu » et mises à disposition gratuitement.
Par ce biais, le département espère développer la notoriété du projet Gifu Smartphone et également promouvoir le tourisme régional.

 

4. Soutien aux entrepreneurs

4.1 — Soutien aux développeurs d'application
Softopia Japan attribue gratuitement pour une durée de trois mois des locaux dont peuvent bénéficier des personnes ou des start-ups travaillant au développement d'applications.

 4.2 — Campagne de communication dynamique
Afin de soutenir les entreprises du secteur et d'accroître la notoriété du projet Gifu Smartphone, le département conduit une campagne de communication dynamique mettant en œuvre tous les moyens à sa disposition : il diffuse des informations sur les entreprises, et met également en avant le profil des stagiaires ayant suivi les formations.

5 Soutien des initiatives en rapport avec l'utilisation des smartphones

5.1 Soutien des initiatives en rapport avec l'utilisation des smartphones et les applications smartphones.
Le département promeut les initiatives qui contribuent au développement de l'attractivité touristique en exploitant les potentialités des smartphones.

5.2 Le smartphone : un outil de communication privilégié pour le département
Le département tire pleinement parti des fonctionnalités des smartphones et des applications officielles développées dans le cadre du projet Gifu Smartphone  pour renforcer notamment sa politique touristique.

Département de Shizuoka


 Projet de création de pôles de compétitivité

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

 {mosmap address='shizuoka, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Commerce et industrie, emploi Shizuoka-ken,Keizaisangyou-bu,Shoukougyou-kyoku,Shinsangyoushuseki-ka
(Section des pôles de compétitivité, Division de l'industrie et du commerce du département de Shizuoka)
icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

 

Création de trois pôles de compétitivité dans les secteurs de la santé, l'alimentaire et l'optoélectronique.

Le département de Shizuoka abrite de nombreuses entreprises qui relèvent de champs d'activité très variés. Le secteur agricole s'illustre par la production de thé et de mandarines, le secteur industriel par la fabrication de machines pour la logistique, produits pharmaceutiques et de produits alimentaires, et le secteur du tourisme par des stations thermales et des terrains de golfs. Le département comporte également plusieurs institutions dédiées au savoir et à la recherche : les universités nationale et départementale de Shizuoka, l'institut national de recherche génétique et le centre départemental de recherche sur le cancer. Dans le cadre d'un projet intitulé « Clusters des nouvelles industries de Shizuoka », le département travaille actuellement à la création de trois pôles de compétitivité qui tire pleinement parti de la spécificité des ressources locales, tout en encourageant la synergie entre ces trois pôles.

1. Projet Fuji Pharma Valley - Cluster Fuji-sanroku : regroupement d'entreprises de pointe du secteur de la santé
Un pôle de compétitivité regroupant des entreprises du secteur de la santé a été installé dans la partie est du département. Formé autour du centre départemental de recherche sur le cancer, il réunit des entreprises relevant du secteur médical ou dédiées au bien-être. Des structures destinées à favoriser les recherches en partenariat avec des instituts universitaires ont été mises en place.

Projets développés :
Robot d'assistance au diagnostic par imagerie médicale
Appareil médical pour soins buccaux, développé en conduisant des études cliniques dans des centres de soins locaux.

2. Projet Food Science Hills - Cluster d'entreprises du secteur alimentaire
La partie centrale du département se distinguait traditionnellement par la production de thé et de mandarines d'une part, par la pêche en haute mer (bonite) d'autre part. De nouvelles entreprises s'y sont implantées grâce aux fruits de recherches conduites sur les alicaments qui ont permis de concevoir de nouveaux produits alimentaires. Dans le cadre de ce cluster, les entreprises locales sont encouragées à développer des produits alimentaires à forte valeur ajoutée et des réunions d'étude sont organisées pour les initier aux techniques de commercialisation de nouveaux produits. Des aides à la conception de prototypes sont également accordées.

Projets développés :
Conception et commercialisation d'une boisson beauté-santé contenant de l'astaxanthine, un puissant antioxydant.
Conception d'aliments et de chocolats à base de GABA (acide γ-aminobutyrique), un neurotransmetteur inhibiteur agissant efficacement contre le stress.

3. Projet Photon Valley - Cluster d'entreprises spécialisées dans l'optoélectronique
La partie ouest du département regroupe des entreprises spécialisées dans la photonique et l'électronique. Le centre d'assistance technologique de Hamamatsu a été équipé d'un appareil laser de pointe mis à disposition des entreprises privées pour les encourager à développer de nouvelles activités. Des infrastructures ont également été aménagées pour faciliter l'établissement de nouvelles entreprises.

Produits développés :
Système numérique de caméra microscopique à haute-fidélité chromatique : ce système permet de réaliser des images, de les envoyer et de les afficher, en restituant les couleurs aussi fidèlement qu'elles sont perçues par l'œil humain.
Dispositif d'évaluation de la qualité des perles : ce dispositif permet de valoriser en données chiffrées le lustre et la structure des couches de nacre.

Département de Fukuoka 2


Une première pour les pêcheries au Japon : des informations nutritionnelles consultables par téléphone portable

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='fukuoka, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Agriculture, forêt et pêche Fukuoka-ken,Nourinsuisan-bu,Suisan-kyoku,Suisanshinko-ka
(Section de développement de nouvelles technologies et industries, Division de commerce et d'industrie du département de Fukuoka)

icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

Une production maîtrisée d'algues nori de haute qualité

 La baie d'Ariake, qui est la plus grande baie de Kyushu (sud-ouest du Japon), borde quatre départements du nord-ouest de l'île de Kyushu. Dans le département de Fukuoka, la culture d'algues marines nori de la baie d'Ariake représente un tiers des revenus du secteur de la pêche. Depuis l'an 2000, le volume de production tendait cependant à être instable en raison d'une maivaise maîtrise des conditions de culture.

 Les algues souffraient d'un phénomène de décoloration lié à une insuffisance de sels minéraux dans les zones de culture. Les procédés de culture ne donnaient pas pleine satisfation : l'emplacement des parcelles, le nombre de filets tendus sur les piquets ne permettaient pas d'exploiter efficacement les courants et les sels minéraux. En outre, pour disposer des informations sur la teneur de l'eau en sels minéraux, indispensable à une bonne gestion des cultures, il fallait un délai d'1 à 2 jours.

 Pour surmonter ces difficultés, et développer une production stable d'algues nori de haute qualité, le département de Fukuoka s'est attelé à un projet de renforcement du service d'information. À partir de 2005, le Centre de recherche en technologies maritimes et pêche a œuvré pour une amélioration des fonctionnalités des appareils de contrôle, ce qui a permis de réduire à 40 minutes la durée des analyses nutritionnelles qui requéraient auparavant plus de deux heures. Un service d'informations consultables par téléphone portable a également été mis en place. Jusque-là, les cultivateurs d'algues devaient rentrer chez eux pour y avoir accès. Ils peuvent maintenant en disposer en mer, sans quitter leurs postes de travail, et en tenir compte en temps réel pour mieux gérer leur exploitation.

 Ce service d'information sur la teneur de l'eau en sels minéraux remporte un vif succès. Depuis sa mise en place en 2005, le nombre de consultation par téléphone s'est considérablement accru, et en 2012, dans les périodes de pointe, on dénombrait jusqu'à 1 100 connexions par jour.

 Les risques liés à la production étant mieux maîtrisés grâce à ces dispositifs, le département de Fukuoka travaille depuis 2006 à la création du label de qualité « Nori de Fukuoka ».

Département de Saitama 2


Politique de sécurité routière exploitant les données des systèmes de navigation automobile

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='saitama, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Prévention des risques Saitama-ken,Kendoseibi-bu,Douroseisaku-ka
(Service de l'aménagement de la voirie du département de Saitama)

icon-internetSite Internet (anglais)

 

 

Présentation

Le département de Saitama travaille à une amélioration de la sécurité routière, en exploitant des données recueillies par les systèmes de navigation automobile.

 À l'origine, les systèmes de navigation étaient des procédés de géolocalisation par satellite (GPS) destinés à renseigner un conducteur sur la position de son véhicule ou sur l'itinéraire à emprunter jusqu'à une destination donnée. Depuis peu cependant, ces systèmes de navigation évoluent en combinant des données recueillies par satellite à celles recueillies par les centres d'information des constructeurs automobiles.

 Soucieux d'améliorer la sécurité routière, le département de Saitama a été le premier à s'intéresser à la riche banque de données dont disposait le constructeur Honda, pionnier dans le monde en matière de systèmes de navigation. Les systèmes GPS enregistrent à de très courts intervalles la position d'un véhicule. Les services du département se sont aperçus que ce constructeur disposait des données permettant de repérer les lieux où les véhicules changeaient brusquement de vitesse, à savoir les sites où les conducteurs étaient contraints de freiner brusquement.

 Grâce à un accord de partage des données signé entre le département de Saitama et le constructeur Honda, les services départementaux de circulation routière ont pu dresser une carte recensant avec précision les sites où les conducteurs freinaient brusquement, et où les risques d'accidents étaient importants. Auparavant, ces lieux ne pouvaient être identifiés qu'en repérant sur l'asphalte les traces laissées par les pneumatiques lors du freinage.

 À partir de 2007, ces sites de freinages fréquents et brusques ont fait l'objet d'études et des actions de sécurisation des routes engageant peu de frais ont aussitôt pu être conduites : dans les croisements où les piétons ou les autres véhicules étaient peu visibles à cause de la présence d'arbres, la hauteur de la végétation a été réduite ; sur les routes en ligne droite où les véhicules avaient tendance à prendre trop de vitesse, des panneaux de mise en garde contre les risques de collision ont été mis en place. En 2011, dans les 160 sites recensés, les actions conduites ont permis d'obtenir d'excellents résultats : le nombre de freinages brusques a diminué de 70%, et le nombre d'accidents avec blessés, de 20%. Depuis 2012, les données des systèmes de navigation sont exploitées pour sécuriser les itinéraires conduisant aux établissements scolaires : des aménagements pour piétons ont été apportés sur des portions de route où d'importants changements de vitesse ou de brusques freinages étaient relevés aux heures de sortie de classe des élèves.

 Ce système original et judicieux d'exploitation des données de navigation automobile est adaptable en tout lieu. En 2010, lors de la convention nationale des gouverneurs (exécutifs des départements), parmi les 2 200 projets en lice, cette belle initiative du département de Saitama a été récompensée par le grand prix de la meilleure action conduite par une collectivité.

Département de Fukuoka 3


Zone stratégique internationale Green Asia

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{mosmap address='fukuoka, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Environnement Fukuoka-ken,Shokoseisaku-ka,
Sangyotokkusuisin-sitsu
(Section de développement de la zone stratégique, Division de la politique industrielle du département de Fukuoka)

icon-internetSite Internet (anglais)
 -  Courriel

 

Présentation

Impulser la croissance de l'économie japonaise grâce à la mise en place d'un pôle industriel axé sur le business vert.

 Le département de Fukuoka, les villes de Fukuoka et de Kitakyushu se sont associés pour créer la zone stratégique internationale Green Asia. En décembre 2011, celle-ci a été officiellement désignée " zone stratégique spéciale " dans le cadre de la politique gouvernementale de dynamisation internationale.

 La zone stratégique internationale Green Asia a été créée pour favoriser la mise en place d'industries dont les activités sont axées sur l'environnement en vue d'un développement international tirant pleinement partie du dynamisme asiatique. La concentration en une même zone des savoir-faire technologiques et des personnels compétents ainsi que les synergies de réseaux constituent des atouts cruciaux pour renforcer la compétitivité internationale des industries de l'économie verte. Voici les principaux volets du programme Green Asia :

 1. Combiner les savoir-faire technologiques afin de créer des produits à fort potentiel commercial en Asie

 Le " Centre de Kitakyushu en faveur de la réduction des émissions de carbonne en Asie " apporte son soutien au développement à l'étranger du business vert, de l'économie liée à l'eau, notamment technologies d'adduction d'eau potable et évacuation des eaux usées. Il travaille également à la mise en place de modèles de " smart community ", consistant à optimiser l'efficience énergétique à une échelle locale. Les actions menées s'appuient sur des partenariats noués entre administrations et entreprises privées. Les technologies et les savoir-faire sont exploités pour créer des produits répondant aux besoins spécifiques de villes asiatiques partenaires, ce qui permet un déploiement des activités en Asie.

 2. Mise en place d'un pôle industriel dont les activités englobent tout le processus allant de la recherche et développement à la production

En Asie comme dans le monde, la demande de produits permettant de réduire l'empreinte écologique est en fort croissance : composants à semi-conducteur pour l'électronique de puissance, véhicules à faible impact environnemental, robots industriels de basse consommation énergétique, dispositifs d'énergie éolienne, etc. En mettant en place un pôle industriel contrôlant l'ensemble du processus allant de la recherche et développement à la production, il s'agit de créer des produits répondant aux besoins des pays étrangers, et à partir de l'Asie, de les commercialiser dans le monde entier.

 3. Mise en place et déploiement d'activités d'un pôle industriel de nouvelle génération dédié au recyclage des ressources

 Des villes comme Kitakyushu ou Omuta ont adopté des plans " Ecotown ". Des initiatives novatrices y sont conduites pour développer et perfectionner des systèmes ou des technologies de recyclage à grande échelle pour de petits appareils électroniques ou des cellules photovoltaïques dont l'usage est en pleine expansion. Des recherches se consacrent également à la découverte de solutions de réutilisation des accumlateurs lithium-ion.

 4. Tirer partie du dynamisme asiatique en intensifiant les échanges de personnels, de matériel, et de fonds

 L'adoption des navires Ro-ro représente un progrès logistique qui a significativement contribué au développement du fret international. Équipés de rampes d'accès, ces navires permettant de charger les véhicules de transport de marchandises eux-mêmes ( Ro-ro est une abréviation de " Roll-on, roll-off ", à savoir " roule dedans, roule dehors "). Le temps requis par les opérations de chargement et de déchargement de la cargaison est ainsi économisé. Les échanges de technologie entre le Japon et l'Asie s'intensifient grâce à la précieuse contribution d'organismes de soutien commercial comme le Centre de business asiatique de Fukuoka ( Fukuoka Asia Business Center ) ou le Centre KTI ( Kitakyushu Trade and Investiment One stop Service Center ). Ces organismes facilitent également l'implantation des entreprises japonaises en Asie, et vice-versa.

 

Ville d'Ota


La ville d'Ota mise sur le photovoltaïque

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='ota,gunma japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Environnement Gunma-ken, Ota-shi, Kikakuseisaku-ka
(Section du plannning de la ville d'Ota)

icon-internetSite Internet (anglais)

Présentation

 Une subvention pour favoriser les projets de centrales photovoltaïques

 La ville d'Ota, qui ne comportait que quelques rares panneaux solaires, a encouragés les installations photovoltaïques en offrant à partir de 2001 une subvention spécifique qui a permis leur rapide multiplication : on en comptait 3 359 en mars 2014, produisant une puissance de plus de 17 MW.

 Un quartier résidentiel alimenté en énergie solaire

 Géré par la régie municipale d'aménagement d'habitat de la ville d'Ota, le quartier résidentiel Pal Town Josai no Mori, a été sélectionné en 2002 pour un projet pilote visant à tester un système de production d'électricité photovoltaïque destinée à être injectée sur un réseau interconnecté. 553 résidences des 777 lots composant le quartier ont été équipées de panneaux solaires. Produisant une puissance totale de 2,1 MW, Josai no Mori est devenu le plus important éco-quartier solaire au monde.

 Projet d'implantations de méga-centrales solaires

 La ville d'Ota travaille par ailleurs depuis 2010 à un ambitieux projet d'implantations de méga-centrales solaires.
 L'accident nucléaire qui s'est produit le 11 mars 2011 dans la centrale Fukushima Dai-ichi ainsi que la promulgation de la loi du 1er juillet 2012 sur les énergies renouvelables ont considérablement accru l'intérêt de tous pour ces énergies propres. En à peine un an, trois méga-centrales ont été créées dans la ville d'Ota, produisant au total une puissance de 4 MW : une première méga-centrale d'une puissance de 1,5 MW est entrée en service le 1er juillet 2012. C'était la première centrale solaire exploitée par une collectivité locale. En juillet 2013, la location de toits de hangars d'entreprises privées a permis la création d'une deuxième méga-centrale solaire d'une puissance d'1 MW. En octobre 2013, une troisième méga-centrale d'une puissance d'1,5 MW a été créée en louant des espaces de loisirs de la région.
 Les trois méga-centrales produisent environ 4 400 MWh par an. Cette production permet de réduire de 2 300 tonnes les émissions de CO2 et d'alimenter environ 1300 foyers en électricité. (Valeurs utilisées pour le calcul : émission de CO2 : 0,525 kg/kWh ; consommation en électricité par foyer :275 kWh par mois)
 En général, ce sont les villes qui prennent en charge la construction, l'exploitation et la maintenance des centrales solaires. La ville d'Ota a préféré adopter la formule d'un contrat global de crédit-bail. Les installations solaires sont louées par la ville. Le contrat englobe la construction des installations, l'exploitation, la maintenance et la gestion des risques en cas d'accident ou de sinistre. La ville paie les loyers du crédit-bail grâce aux revenus tirés de la vente de l'électricité. Aucun incestissement initial n'était nécessaire, de nouveaux projets de centrales solaires peuvent rapidement être lancés. Pour la ville, les risques sont considérablement réduits et la gestion des centrales est plus sûre.
 En 2013, les méga-centrales solaires ont rapporté un revenu de plus de 55 millions de yens (environ 400 000 €), qui permet à la collectivité territoriale de bénéficier d'importantes ressources financières.

 Écoles primaires équipées d'installations solaires

 Dans toutes les écoles primaires de la ville, des panneaux solaires de 10 kW ont été installés aux abords des piscines sur un auvent qui a aussi le mérite de procurer un peu d'ombre. Toutes les écoles primaires produisent ainsi de l'électricité solaire. Le dispositif est équipé d'un écran de contrôle afin que la quantité d'électricité produite puisse être observée. Ceci présente un intérêt pédagogique certain, permettant de sensibiliser les enfants aux questions environnementales.

  " Ota mise sur le photovoltaïque "

 En décembre 2012, pour affirmer le caractère pionnier de la ville en matière d'énergie et en faire la promotion dans tout le pays, la ville a forgé le slogan " Ota mise sur le photovoltaïque ". Orné de ce slogan, un grand tracker solaire (panneau qui s'oriente ver le soleil tout au long de la journée) a été installé devant la mairie. Il fonctionne selon un système consistant à produire de l'électricité grâce à des lentilles condensatrices de lumière solaire.
 Aujourd'hui, l'ensemble des installations photovoltaïques que compte la ville (installations publiques et privées confondues), produit une puissance de plus 30 MW.
 La ville est fière de s'être transformée en une ville productrice d'énergie verte. Dans l'objectif d'atteindre l'autosuffisance énergetique, citoyens, entrepreneurs et services administratifs allient leurs efforts pour développer encore davantage le parc des centrales solaires.